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La cuvette de toilette : un endroit où C. difficile peut persister https://www.cloroxpro.ca/fr/blog/la-cuvette-de-toilette-un-endroit-ou-c-difficile-peut-persister/ January 15, 2021 https://www.cloroxpro.ca/wp-content/uploads/2020/07/ResizedImageWzYwMCw0MDJd-161365901-GTY-RF-Toilet-23-12-15-1038-small.jpg
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La cuvette de toilette : un endroit où C. difficile peut persister

Étant donné que la bactérie C. difficile se retrouve dans les matières fécales, il est tout à fait logique que les établissements veuillent garder leurs toilettes et salles de bain aussi propres que possible par mesure de prévention. Mais le produit désinfectant de votre choix contient-il une solution spécialement conçue pour traiter les cuvettes de toilette?

Dans bien des cas, la réponse est non. Et cela peut s’avérer problématique.

Dans le cadre d’un sondage informel, environ 60 professionnels de la santé ont répondu à nos questions sur leurs pratiques de désinfection.

Assez étonnamment, 40 % des répondants ont affirmé utiliser un produit sans numéro d’identification de médicaments (DIN) pour désinfecter les cuvettes de toilette au sein de leur établissement, ou ont affirmé ne pas savoir si le produit utilisé portait un DIN ou non. Et cela, en dépit de la recommandation suivante du Comité consultatif provincial des maladies infectieuses (Ontario) : « Dans le cas des chambres ou espaces de lit accueillant des patients qui ont des vomissements ou de la diarrhée, les vomissements et selles doivent être nettoyés immédiatement, tout comme les articles situés dans l’environnement immédiat, et cet environnement doit être désinfecté au moyen d’un agent virucide contre le norovirus, ou un désinfectant sporicide efficace contre le C. difficile1 ».

Les risques sont bien réels

Dans les faits, la bactérie Clostridium difficile (ou C. difficile) est l’une des sources les plus répandues d’infection dans les hôpitaux et les établissements de soins de longue durée2. D’ailleurs, on estime que pour la seule province de l’Ontario, la bactérie C. difficile aurait pu jouer un rôle dans le décès de centaines de patients hospitalisés3.

These types of infections can very easily be transmitted within a hospital, especially when infection prevention and control measures aren’t followed4.

Pourtant, comme on le sait, ce manque d’observance peut exposer les patients, les visiteurs et les travailleurs de la santé au risque de contracter la bactérie C. difficile. L’Institut canadien pour la sécurité des patients met en gardecontre les dangers de cette bactérie nocive « qui produit des toxines pouvant endommager la muqueuse intestinale et entraîner des symptômes allant de bénins, telle une diarrhée légère, jusqu’à mortels5 ».

Certaines études ont même démontré le risque infectieux associé au simple geste d’activer la chasse d’eau d’une cuvette de toilette contaminée par C. difficile. L’une de ces études identifie les cuvettes sans couvercle comme source de contamination par projection et aérosolisation de gouttelettes chaque fois que la chasse d’eau est activée6. Une autre étude fait état de la persistance de C. difficile dans les cuvettes de toilette même après 24 activations de la chasse d’eau7.

Peut-être plus alarmant encore, une nouvelle souche de C. difficile plus virulente, appelée NAP-1, a fait son apparition au cours de la dernière décennie et « ne cesse de gagner du terrain en Amérique du Nord et en Europe. Celle-ci produit jusqu’à 24 fois plus de toxines que les autres souches de C. difficile, ayant pour conséquence de multiplier les cas de diarrhées, de contaminer davantage l’environnement et d’exposer plus de patients aux risques d’infection associée à cette bactérie5 ».

Alors, de quels moyens disposons-nous pour nous protéger nous-mêmes et les autres personnes dans les établissements de soins de santé contre cette bactérie envahissante?

La lutte contre C. difficile doit se baser, entre autres, sur un protocole de nettoyage amélioré qui fait appel à un produit désinfectant homologué par Santé Canada pour la destruction des spores de C. difficile8.

Désinfection des surfaces contre la bactérie C. difficile

Outre l’hygiène des mains et les protocoles de confinement, les travaux de nettoyage et de désinfection constituent un moyen crucial d’aider à prévenir la transmission des spores de C. difficile entre les individus et les surfaces de contact.

Par contre, il ne faut pas compter sur n’importe quel produit. Les spores de C. difficile sont résistantes à un grand nombre de produits désinfectants d’usage courant. Il est donc important que le produit utilisé porte clairement une allégation homologuée par Santé Canada pour la destruction de cet agent pathogène.

Avant d’utiliser un produit désinfectant, consultez toujours son étiquette. Celle-ci devrait indiquer que le produit est efficace contre les spores de C. difficile et porter un DIN attribué par Santé Canada. Prenez soin aussi de bien suivre le mode d’emploi fourni pour désactiver efficacement les spores, car un usage sous-optimal du produit risque de miner vos efforts de désinfection9.

L’Agence de la santé publique du Canada recommande que « les chambres ou les aires de lit désignées des patients soupçonnés d’avoir une infection à C. difficile ou chez qui une telle infection est confirmée devraient être décontaminées et nettoyées à l’aide d’un produit de nettoyage chloré (au moins 1 000 parties par million [ppm]) ou d’un autre produit sporicide10 ».

Santé Canada est chargée d’examiner et d’approuver les produits désinfectants uniquement lorsqu’ils portent une allégation de destruction contre les spores bactériennes d’agents pathogènes tels que C. difficile. Ces produits doivent être soumis à des tests d’efficacité réalisés avec des spores viables (car les tests sur les cellules végétatives de ce type de bactérie ne sont pas considérés suffisants).

Le nettoyant et désinfectant germicide de Clorox Healthcare® est un produit homologué par Santé Canada pour la destruction des spores de C. difficile, et il est offert dans une bouteille pratique avec bouchon tire-pousse, parfait pour les cuvettes de toilette, les cabines de douche et les lavabos (DIN : 02469278).

  • Efficace contre 59 agents pathogènes.
  • Tue les spores de C. difficile en seulement 3 minutes.
  • Détruit les bactéries, les virus, les agents pathogènes à diffusion hématogène et le bacille de la tuberculose en 60 secondes ou moins.
  • Solution prémélangée et prête à l’emploi parfaite pour les cuvettes de toilette et les lavabos.
  • Formulation stable.

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La protection de votre milieu et des gens qui fréquentent votre établissement n’a nul besoin d’être un défi que vous devez relever seul.

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Références :

  1. Public Health Ontario.Provincial Infectious Diseases Advisory Committee. Best practices for environmental cleaning for prevention and control of infections in all health care settings, 3rd Edition. 2018. https://www.publichealthontario.ca/en/eRepository/Best_Practices_Environmental_Cleaning.pdf Consulté le 6 février 2019.
  2. Gouvernement du Canada. C. difficile (Clostridium difficile). https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/c-difficile-clostridium-difficile.html. Consulté le 21 janvier 2019
  3. The Globe and Mail. Powell N, Walters J. https://www.theglobeandmail.com/news/national/c-difficile-possible-factor-in-463-ontario-hospital-deaths/article1056968/. Consulté le 27 mars 2019.
  4. Gouvernement du Canada, Agence de la santé publique du Canada. Fiche de renseignements sur le Clostridium difficile (C. difficile). https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-infectieuses/fiche-renseignements-clostridium-difficile-difficile.html. Consulté le 21 janvier 2019
  5. Institut canadien pour la sécurité des patients. Clostridium difficile. https://www.patientsafetyinstitute.ca/fr/topic/pages/clostridium-difficile.aspx. Consulté le 21 janvier 2019.
  6. Best EL, et al. Potential for aerosolization of Clostridium difficile after flushing toilets: the role of toilet lids in reducing environmental contamination risk. J Hosp Infect 2012:80;1-5
  7. Aithinne KA, et al. Toilet plume aerosol generation rate and environmental contamination following bowl water inoculation with Clostridium difficile spores. Am J Infect Control 2018; https://doi.org/10.1016/j.ajic.2018.11.009.
  8. Ministère du travail de l’Ontario. C. difficile. https://www.labour.gov.on.ca/french/hs/pubs/ib_c-difficile.php. Consulté le 4 février 2019.
  9. Alfa MJ, et al. UV-visible marker confirms that environmental persistence of Clostridium difficile spores in toilets of patients with C. difficile-associated diarrhea is associated with lack of compliance with cleaning protocol. BMC Infect Dis 2008:8:64.
  10. Gouvernement du Canada, Agence de la santé publique du Canada. Infection à Clostridium difficile: Lignes directrices sur la prévention et le contrôle des infections pour la gestion dans les établissements de soins actifs. https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-infectieuses/infections-nosocomiales-professionnelles/infection-a-clostridium-difficile-lignes-directrices-infections-etablissements-soins-actifs.html. Consulté le 21 janvier 2019.
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