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Compatibilité des surfaces avec les produits désinfectants : ce qu’il faut savoir https://www.cloroxpro.ca/fr/blog/compatibilite-des-surfaces-avec-les-produits-desinfectants-ce-quil-faut-savoir/ November 8, 2022 https://www.cloroxpro.ca/wp-content/uploads/2022/10/Screenshot-2022-10-06-112557.jpg
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Compatibilité des surfaces avec les produits désinfectants : ce qu’il faut savoir

Conseils pour nettoyer en toute confiance

Dans les établissements de soins de santé, les surfaces sont susceptibles d’être contaminées par des micro-organismes pouvant provoquer des infections nosocomiales. Malgré les mesures mises en place proactivement pour lutter contre ces micro-organismes, la plupart d’entre eux peuvent survivre sur des surfaces inertes assez longtemps pour se transmettre aux patients et aux travailleurs de la santé1.

Le choix des bonnes méthodes et des bons produits pour le nettoyage et la désinfection des surfaces est un élément essentiel de toute stratégie de lutte contre les infections2.

Ceci dit, il est également important de vérifier que les produits nettoyants et désinfectants utilisés au sein d’un établissement sont compatibles avec les matériaux qui composent l’équipement médical et qu’ils n’entraîneront pas de dommages coûteux aux surfaces ni de résidus inesthétiques2.

Les documents d’orientation de l’ASPC et du CCPMI soulignent l’importance de la désinfection des dispositifs médicaux3,4.

Dans son document intitulé Pratiques de base et précautions additionnelles visant à prévenir la transmission des infections dans les milieux de soins, l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) indique que les établissements de soins de santé sont tenus de «déterminer le risque d’exposition aux micro-organismes et de mettre en œuvre les mesures de contrôle appropriées», y compris le nettoyage et la désinfection du matériel de soins aux patients.

Pour ce faire, le Comité consultatif provincial des maladies infectieuses (CCPMI) a publié en 2018 un guide intitulé Pratiques exemplaires de nettoyage de l’environnement en vue de la prévention et du contrôle des infections dans tous les milieux de soins de santé, lequel décrit les caractéristiques distinctes et essentielles des produits approuvés par Santé Canada pour la désinfection des surfaces dures.

Dans ce même document, le CCPMI explique pourquoi les établissements de soins de santé doivent s’assurer que les surfaces et l’équipement sont à la fois nettoyables et compatibles avec le produit désinfectant choisi par l’hôpital. Une plus grande compatibilité, explique le CCPMI, permet de réduire au minimum le nombre de produits à stocker et d’étendre le choix de matériaux et d’équipement.

Différence entre résidus et dommages aux surfaces5

Résidus de surface: Une fois qu’un produit désinfectant a fini de sécher, certains ingrédients présents dans la formule peuvent subsister sur la surface sous forme de résidus.

  • Sur les surfaces lisses, la formule peut produire de minuscules gouttelettes qui, une fois séchées, laissent des marques ou des cernes visibles.
  • Sur les surfaces texturées, ou si la formule désinfectante est appliquée uniformément, les résidus peuvent être difficiles à voir, mais la surface peut être collante ou glissante au toucher5.

Dommages causés aux surfaces: Au bout d’un certain temps, à force d’avoir été nettoyées et désinfectées, les surfaces peuvent prendre une apparence terne ou piquetée, et de fines fissures peuvent commencer à apparaître5.

Voici quelques exemples de dommages causés aux surfaces en milieu clinique5:

Affaiblissement du plastique: Le matériau peut se fissurer ou se fendiller à force d’expositions répétées aux agents plastifiants utilisés dans certaines formules (ordinairement des solvants). Exemples: fissures inesthétiques dans les chaises d’hôpitaux et de cliniques, dans les oreillers ou autres articles de mobilier en plastique dans les salles d’attente, les chambres de patients et les salles à manger, etc.

Décoloration: Une décoloration peut se produire lorsque le revêtement protecteur s’use et que la surface est exposée aux rayons du soleil ou à la chaleur. Exemples: altération préoccupante ou peu attrayante de la couleur des tables de chevet, des tables à manger, de l’allège des fenêtres, des distributeurs de papier essuie-main dans les toilettes, etc.

Corrosion du métal: Ce type de dommage survient lorsque les produits désinfectants, aussi bien acides qu’alcalins, attaquent le métal, même le métal peint ou revêtu d’un enduit protecteur. Exemples: différences suspectes dans la coloration ou la texture des rampes d’appui, des barres de soutien dans les ascenseurs et des poignées de porte, etc.

Conseils pour éliminer les résidus et réduire le risque d’endommagement5

  • Choisissez des produits compatibles avec la plupart des surfaces et des matériaux au sein de votre établissement.
  • Suivez les instructions fournies par le fabricant pour le nettoyage et l’entretien des surfaces ou de l’équipement médical, y compris toute recommandation quant aux types de produits pouvant être utilisés sans danger sur ces surfaces.
  • Essuyez les surfaces avec un chiffon propre et humide pour enlever les résidus et réduire le risque de dommages. Le système à 3 étoiles sur l’interaction entre les produits désinfectants de CloroxPro® et divers types de matériaux peut vous aider à déterminer le bon moment pour intervenir. Parce que vous vous souciez d’offrir un environnement plus salubre et plus sécuritaire à vos clients, évaluez la composition des surfaces à nettoyer avant d’y appliquer un produit désinfectant.

Suivez ces quelques conseils pour éliminer les résidus et aider à réduire le risque potentiel de dommages aux surfaces et à l’équipement, et faites bonne figure avec un établissement propre et désinfecté.

Épreuve de compatibilité en milieu clinique de CloroxPro®: Méthode de test en trois étapes

En 2015, Clorox a lancé le programme de compatibilité de Clorox HealthcareMC. Nos experts scientifiques continuent d’élaborer des pratiques exemplaires au sein de l’industrie pour permettre à nos clients d’utiliser nos produits en toute confiance.

  1. Test d’immersion: Le matériau est plongé dans une solution désinfectante pendant 4 jours.
  2. Test d’essuyage: À 180 reprises, l’expérimentateur essuie la surface, puis la laisse sécher.

Test de résistance: L’expérimentateur perce un trou à la bordure du matériau. Le matériau est ensuite plongé dans une solution désinfectante jusqu’à 72 heures.

Échelle de compatibilité à trois étoiles de CloroxPro® en milieu clinique5

CloroxPro® a élaboré une échelle de compatibilité à trois étoiles pour rendre compte des effets variables des produits nettoyants et désinfectants sur différentes surfaces. Ce système permet d’évaluer la compatibilité de nos produits avec de nombreux matériaux durs et non poreux, tels que le plastique, les métaux, les carreaux de céramique, le quartz, le marbre et le granit. Il aide les utilisateurs à soupeser les avantages du nettoyage et de la désinfection contre le risque potentiel de dommages aux surfaces, et il fournit des lignes directrices sur l’essuyage des surfaces avec un chiffon propre et humide pour déloger l’excédent de produit et protéger celles-ci.

[3-ÉTOILES] Dans la mesure où le produit est utilisé selon son mode d’emploi, il n’est pas susceptible de causer un effet ou des dommages visibles sur le matériau. Aucune altération de l’intégrité du matériau n’est à prévoir.

[2-ÉTOILES] En cas d’exposition prolongée au produit, la surface peut finir par présenter une altération superficielle visible et paraître terne ou recouverte d’un voile blanchâtre. L’on s’attend à ce que ces effets n’aient aucune incidence, ou alors très peu d’incidence, sur l’intégrité du matériau. Pour réduire ces effets au minimum, il est recommandé d’essuyer périodiquement la surface avec un chiffon propre et humide pour enlever toute trace de résidus.

[1-ÉTOILE] Toute exposition prolongée au produit est susceptible de causer une certaine altération visible et risque de nuire à l’intégrité du matériau. Pour réduire le risque de dommages, il est recommandé d’essuyer la surface avec un chiffon propre et humide aussitôt que la durée de contact requise a été atteinte. Dans des cas pareils, l’utilisateur doit évaluer le rapport entre le risque de dommages à la surface et l’efficacité du produit dans la lutte contre les agents pathogènes ciblés afin de déterminer si les avantages l’emportent sur le risque potentiel.

Pour de plus amples renseignements au sujet des produits désinfectants approuvés par Santé Canada pour l’équipement non critique et les surfaces dures, consultez le Guide de compatibilité des produits avec les surfaces de Clorox HealthcareMC.

Références

  1. Kramer A, Schwebke I, Kampf G. How long do nosocomial pathogens persist on inanimate surfaces? A systematic review. BMC Infect Dis 2006;6:130.
  2. Guide de compatibilité des produits avec les surfaces. Clorox Professional. Clorox Healthcare.
  3. ASPC. Pratiques de base et précautions additionnelles visant à prévenir la transmission des infections dans les milieux de soins. (p. 44). https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/documents/services/publications/diseases-conditions/routine-practices-precautions-healthcare-associated-infections/pratiques-de-base-precautions-infections-aux-soins-de-sante-2016-FINAL-fra.pdf.
  4. CCPMI. Pratiques exemplaires de nettoyage de l’environnement en vue de la prévention et du contrôle des infections dans tous les milieux de soins de santé, 3e édition (p. 37). https://www.publichealthontario.ca/-/media/Documents/B/2018/bp-environmental-cleaning.pdf?sc_lang=fr.
  5. CloroxPro®. Protection des surfaces à désinfecter. https://www.cloroxpro.com/resource-center/protecting-surfaces-while-disinfecting/. Consulté le 16 juin 2022.
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